Un département face aux épreuves (1870-1945)

Sur la ligne de défense du territoire

La défaite de 1870-1871 convainc de mieux protéger la frontière constituée par le nouveau département de Meurthe-et-Moselle. À partir de 1874, le programme Séré de Rivières engage l’adaptation des fortifications, dont les places fortes de Toul et Longwy. À la même époque, Nancy héberge 4 casernes dans le quartier Blandan, Lunéville accueille plusieurs régiments dont la 2e division de cavalerie. Après la Seconde Guerre mondiale, dans le contexte de Guerre froide, le département compte plusieurs bases aériennes construites ou aménagées dans le cadre de l’OTAN (Toul-Rosières, Nancy-Ochey ou encore Lunéville-Chenevières). Au fur et à mesure des restructurations de l’armée française, la présence militaire dans le département diminue nettement, mais ne disparait pas totalement.



En octobre 1937, commandant la 2e brigade de cavalerie depuis plus d’un an, André Berniquet est nommé général de la 2e division de cavalerie, créée en 1815, ayant participé aux deux guerres mondiales et cantonnée à Lunéville. Il conserve le commandement de cette division jusqu’à son décès, à la suite de blessures contractées lors de la bataille de France, le 11 juin 1940. Il est l’un des treize officiers généraux français morts au cours des opérations de mai-juin 1940. André Berniquet a effectué ses études à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, il sert dans la cavalerie au sein d’unités de dragons et s’illustre pendant la Première Guerre mondiale. Il dirige à partir de 1928 les unités motorisées de la 3e division, puis de la 3e brigade de cavalerie.
En hommage, une rue porte son nom depuis 1973 dans la cité cavalière.

Fête hippique de la 2e division de cavalerie, 7 août 1913.
Arch. dép de Meurthe-et-Moselle, 2 Fi 4700
Caserne Perrin-Brichambault, Toul, XIXe-XXe siècles
Arch. dép de Meurthe-et-Moselle, 2 Fi 1532/13

 

En savoir plus: 

Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945
Grand officier de la Légion d’honneur