Départements et territoires
Tout découpage administratif du territoire est induit par une conception du pouvoir.
La Révolution, en créant les départements et les communes, fixe le socle de l’administration territoriale de la France. Si elle rejette tout ensemble plus vaste, par crainte d’une restauration des provinces d’Ancien Régime, elle instaure au niveau local les districts, placés sous administration élue.
La suppression de ces circonscriptions fait du département l’échelon administratif de droit commun, soumis à l’autorité des préfets créés en 1800.
Cependant, la taille des départements finit par paraître peu adaptée à certaines actions publiques. Ainsi naissent, au niveau supra-départemental, les régions (qui accèdent au statut de collectivités locales en 1982) afin d’assurer notamment l’aménagement et la gestion d’infrastructures de transport ; au niveau local apparaissent, encadrées par la loi, des structures intercommunales qui visent à assurer certains services d’intérêt public par la mise en commun des moyens des communes adhérentes, et des pays, conçus pour être des espaces de projet.
En vertu de la libre administration des collectivités locales, affirmée par les lois de décentralisation de 1982 qui ont transféré l’exécutif départemental des préfets aux présidents de conseil général, certains départements mettent en place des territoires afin de servir de cadre à leur action en répondant aux attentes locales spécifiques et en rapprochant l’administration départementale du citoyen.
À l’origine, la représentation des données humaines se réduit à la figuration stylisée de l’espace habité que dominent des bâtiments remarquables. Progressivement, un traitement différencié permet de distinguer les différentes fonctions humaines (politique, économique, résidentielles, etc.), tandis que la notion de données humaines s’élargit à la représentation de l’action de l’homme sur son environnement. |