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Elevage et amélioration des races

Le haras de Rosières-aux-Salines

Le haras de Rosières-aux-Salines est créé en 1768 par le marquis de La Galaizière, intendant de Lorraine et Barrois, à l’emplacement des anciennes salines royales. Supprimé en 1790 avec le reste de l’administration des haras, Rosières est refondé en 1806 pour devenir l’un des cinq dépôts du haras des Deux-Ponts. L’ordonnance de 1825 rétablit Rosières au rang de haras. Aujourd’hui, Rosières est l’un des vingt-trois haras nationaux français. Placé sous la tutelle du conseil général de la Meurthe-et-Moselle depuis 1988, le haras va être transformé d’ici 2009 en un pôle dédié aux chevaux et aux cavaliers. La présence d’un haras de réputation nationale à Rosières a des conséquences notables sur les races locales, que ce soit grâce à l’amélioration des méthodes d’élevage ou aux croisements avec les étalons qui y sont gérés : on constate une élévation constante de la taille moyenne de la race indigène.

Carte de la circonscription du dépôt d’étalons de Rosières, dans Gayot (Eugène), Atlas statistique de la production des chevaux de France : document pour servir à l’histoire naturelle agricole des races chevalines du pays réunis (...), Paris : Paul Dupont, 1850, n. p.
Plan parcellaire de la commune de Rosières, section X, 1809.
Mémoire sur les haras de Lorraine, 1780, p. 1, 2, 3 et 4.
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