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Élevage et amélioration des races

Longtemps, afin de répondre à ses divers besoins, l’homme se contente de prélever les meilleurs spécimens sans tenter d’en obtenir lui-même : les puissants, à commencer par les rois de France ou les ducs de Lorraine, sont ainsi contraints d’importer à grands frais des animaux issus des régions productrices comme l’Espagne ; l’état sanitaire des montures laisse à désirer (François Ier, s’il reste constamment en selle à la bataille de Marignan, use plusieurs montures).

Au XVIIe et surtout au XVIIIe siècles naissent en Europe les théories d’amélioration des races, qui passent par un élevage raisonné, fortement théorisé au XIXe siècle : elles supposent une politique de croisements et de sélection des individus afin d’obtenir des races plus robustes et plus endurantes, adaptées aux besoins spécifiques.

C’est dans ce contexte qu’est fondée en France, au XVIIe siècle, une institution appelée à jouer un rôle majeur dans ce domaine : les haras.

Statuts de la société lorraine d’encouragement pour l’amélioration de la race chevaline dans les départements de la Meurthe, de la Meuse, de la Moselle et des Vosges, avril 1862,  p.3.
Somme payée à un messager de Commercy pour dépens qu’il avait faits, tant à Nancy qu’à Saint-Nicolas, en amenant un âne pour saillir certains juments de Portieux.
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