
Site naturel
de Vaudémont, 1812, 1926 W 174
Le plan d'ensemble que constitue le tableau d'assemblage des sections cadastrales permet d'apprécier le site naturel sur lequel est établi la commune.
On distingue nettement que Vaudémont est bâti au bout d'un éperon rocheux terminant la butte-témoin de Saxon-Sion.
La déclivité du terrain matérialisée sur le plan par un estompage gris en fait un site défensif naturel.
Ceci explique l’ancienneté de l’occupation humaine. Le territoire du village recouvre les vestiges d’un oppidum gallo-romain primitif.
médiévale sur la commune
de Vaudémont, 1926 W 174
Origines médiévales
L’étude du cadastre peut faire resurgir les traces du passé médiéval de la commune.
Le plan d’ensemble (parcellaire) et les vestiges (remparts, tours) mettent en évidence les éléments caractéristiques d’une ville-forte du Moyen Âge.
La toponymie garde la trace des origines féodales : "croix de la porte Le Maître", "sous le château", "impasse de la brèche", "place" et "rue du rempart", "rue des prêtres", "grande rue" sont autant de témoignages de la prégnance de cette période dans la mémoire locale.
Schéma d'analyse de l'empreinte médiévale sur la commune de Vaudémont, 1926
Empreinte religieuse
religieuse sur la commune
de Vaudémont, 1926 W 174
Le site de Vaudémont explique l’ancienneté d’une occupation humaine dès l'Antiquité gallo-romaine.
C'est au cours de la période médiévale que la christianisation imprègne durablement l’espace communal jusqu’au XIXe siècle. La proximité du sanctuaire de Sion et la consécration de la "colline inspirée" par Barrès en font un haut lieu de la religiosité lorraine.
Cette influence est encore perceptible au sein de l'espace communal par la présence d'édifices ou de monuments liés au culte chrétien, par la toponymie des espaces intra et extra-villageois.
Schéma d'analyse de l'empreinte religieuse dans la commune de Vaudémont, 1926
Économie rurale
Le plan parcellaire n'a pas vocation à préciser la nature de l'exploitation des surfaces, qui est exprimée dans la matrice cadastrale. La numérotation des parcelles dans la matrice renvoie au plan correspondant.
à Vaudémont, 1926 W 174
Le traitement cartographique fait ressortir, par le dessin ou les annotations sur le plan, certains éléments caractéristiques (arbres, herbages, fontaines...) d'un espace voué à la polyculture où se côtoient élevage et différents systèmes de cultures. Cependant, pour plus de précisions, il convient de se référer à la matrice cadastrale qui précise systématiquement la nature de l'exploitation du sol. La toponymie renforce également la prégnance de l'activité agricole au sein du village.
Schéma d'analyse de l'activité agricole à Vaudémont, 1926