Fonds des Ateliers de construction préfabriquée de Maxéville / IRBA GP, entreprise
À l’automne 1953, de profondes divergences avec la société actionnaire Studal, filiale de l’Aluminium français, contraignent Jean Prouvé à quitter la direction de son entreprise et la société mère à l’employer dans un bureau d’étude à Paris comme prestataire de conseils. En 1955, la création par Prouvé de la Société pour le développement de la construction industrialisée provoque la rupture définitive avec Studal : Jean Prouvé renonce définitivement à son usine mais retrouve le droit d’utiliser son nom ; sa société se transforme en SARL sous l’appellation de « Constructions Jean Prouvé ». Les Ateliers Jean Prouvé se retrouvent dans l’obligation de changer leur dénomination et deviennent les Ateliers de construction préfabriquée de Maxéville – Studal, qui conservent une grande part du personnel, des techniques et de la clientèle. Dans les années 1960, les ACPM reçoivent toujours des commandes pour des chantiers aussi importants que le Centre national d’études spatiales en Guyane ou l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon. En 1970, Pechiney transforme sa filiale en Irba GP (Industrialisation rationnelle du bâtiment – Groupe Pechiney). L’usine de Maxéville dépose le bilan et ferme ses portes en 1980. Même si une grande part de l’esprit créatif est partie avec le fondateur, les archives des différents avatars des Ateliers Jean Prouvé ne sont pas à négliger, ne serait-ce que pour une mise en perspective de l’évolution de ses modèles et techniques, dans le domaine du mobilier comme dans celui de la construction métallique.
Arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 223 J.Il s’agit d’un fonds d’entreprise complet comprenant tant les archives de gestion financière, commerciale et humaine que les archives techniques de fabrication. 1956-1980.
11 000 plans à plat, 75 rouleaux de plans, 4 962 dossiers, soit environ 250 ml.