Fonds Paul Fürst, architecte
Fils de Louis André Fürst, sculpteur, et de Madeleine Appoline Coutret, Louis Paul François Fürst (Bourmont, Haute-Marne, 1872 - Saint-Dié-des-Vosges, 1958), diplômé de l’École régionale des Beaux-Arts de Nancy (1889), fut architecte-inspecteur à Levallois-Perret (1894-1898), puis dessinateur chez Antoni Rougieux. Il acquit une patente d’architecte en 1900 à Saint-Dié, prêta serment en 1942. Il fut également architecte des villes de Senones et de Raon-l’Étape. L’une de ses filles épousa l’architecte Paul Malmenaite, une autre, l’architecte Charles Falchi. Son agence était située 5 rue de Périchamp à Saint-Dié (1900-1906), puis 8 rue Gambetta (1907-1914). Il eut comme associés : Jean Masson (1886- ?), architecte à Nancy (1910-1911) ; Paul Malmenaite (1895-1947), son gendre, architecte à Saint-Dié ; Charles Falchi (1912-1991), son gendre architecte à Saint-Dié (années 1950). Paul Fürst fut membre de la Société nationale des architectes. Ses réalisations sont relativement bien connues : alignement d’un quai rive gauche de la Meurthe, Saint-Dié (1895) ; immeuble Fürst, 8 rue Gambetta, Saint-Dié (avant 1898) ; maison Chrétien, 1 rue Jacquinot à Nancy (1903-1904) ; immeuble « La Pastorale », 80 rue d’Alsace, Saint-Dié (1903) ; immeuble 4 rue d’Alsace, Saint-Dié (1906) ; maison d’habitation et magasin Dedenon, rues d’Alsace et Gambetta, Saint-Dié (1911) ; maison particulière à Lunéville (1911, avec J. Masson*) ; portail du Cercle philosophique et culturel Jules-Ferry (loge maçonnique), 64 rue des Travailleurs, Saint-Dié (après 1918) ; transformation de la halle aux grains de Raon-l’Étape en théâtre (1919-1928) ; amélioration de l’entrée du parc de Saint-Dié (1921-1925) ; fontaine et adduction d’eau du château Abel Ferry, Foucharupt (1923) ; réhabilitation du magasin Delvincourt, rue Jules-Ferry, Raon-l’Étape (1924-1929) ; projet de frise décorative pour les écoles de Raon-l’Étape (1927) ; ferme de l’hospice de Senones (1935-1936), immeuble Vadeau, rue des Trois-Villes, Saint-Dié (1946, avec P. Malmenaite) ; maison du baron de Ravinel, lieu-dit « Le Vivier », Étival (1946) ; scierie Henri Jacquot, prairie d’Hellieule, et maison d’habitation, rue de la Ménantille, Saint-Dié (1946-1949) ; maison d’enfants des Rapides de Lorraine, Cie d’autocars de Nancy, Étival (1949-1951) ; propriété André Tremsal, rue Dauphine, Saint-Dié (1955) ; meuble à aquarelles avec tablette mobile pour la galerie Efal, place du Marché, Saint-Dié (1958). Autres réal. : à Saint-Dié immeuble 6 rue d’Alsace ; maison Weiller, 21 (ex-15ter) rue d’Alsace ; immeuble Hirsinger, 17 (ex-21) rue d’Hellieule ; villa Marguerite, avenue du Théâtre de verdure, quartier de Foucharupt), à Raon-l’Étape (projet de marquise, rue Jules Ferry ; pharmacie du Théâtre), à Senones (préventorium, colonie de vacances) et à Nancy (maison rue Joseph Mougin). Il semble avoir travaillé pour le minotier Vilgrain (Raon-l’Étape, Nancy, Millery) et pour la Cie lorraine d’électricité (stations de Saint-Dié, Étival et Laveline).
Arch. dép. des Vosges, non coté. Le fonds 168 J comprend des plans (esquisses et calques) de réalisations pour la ville de Saint-Dié-des-Vosges et pour les industriels locaux (bâtiments techniques et commerciaux essentiellement). [Vers 1900] – 1930.
50 plans.
Statut : archives privées, don (2007).
Communicabilité : libre.
Instrument de recherche : inventaire sommaire.
Références bibliographiques : Annuaire du département des Vosges, 1901-1914. Annuaire administratif du département des Vosges, 1904-1905.
Répertoire des architectes lorrains, Nancy, Laboratoire de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Nancy, 2005. Le Béton armé, 1898-1914 [pour l’emploi du procédé Hennebique].
Sources complémentaires : Saint-Dié-des-Vosges, Musée Pierre-Noël, fonds de dessins de Paul Fürst.
Nancy, archives du Service d’hygiène et de santé de la Ville.
Propriété et agence de Paul Fürst, 8 rue Gambetta à Saint-Dié, par Paul Fürst, architecte, et Philippe Wolff, sculpteur (avant 1898).
© J. Laurençon, Arch. dép. Vosges.
