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Le musée de Longwy a été complètement détruit par les bombardements des 21-26 août 1914. Dès 1915, des mesures de protection sont prises par la municipalité de Nancy.

En 1917, la direction des Beaux-Arts crée un service pour assurer la protection sur place ou l’enlèvement des œuvres d’art susceptibles d’être atteintes par l’ennemi. Cependant, la plupart des bâtiments classés et monuments non évacuables ne bénéficient d’aucune protection.

Après l’Armistice, la recherche et la récupération des œuvres d’art volées par les Allemands dans les collections publiques sont confiées à l’Office de reconstitution industrielle à Wiesbaden. Les œuvres détruites sont évaluées au titre des dommages par une commission créée à cet effet.

À partir de 1920, l’État prend en charge la restauration des monuments classés qui sont propriétés privées.

Cependant, jusqu’en 1921-1922, le travail de déblaiement, lors de la reconstruction des localités dévastées, expose aux dégradations ou à la démolition nombre de bâtiments classés ou en instance de classement, faute de protections suffisantes.

La guerre consacre la photographie de reportage comme art à part entière. Là où la peinture laisse place à l’émotion dans la recomposition de l’événement, la photographie saisit la réalité dans ce qu’elle a de plus cru.

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Des temps nouveaux
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Léopold Poiré, La fontaine d’Amphitrite et le palais ducal de Nancy protégés contre les projectiles ennemis, 1915
Léopold Poiré, La fontaine d’Amphitrite et le palais ducal de Nancy protégés contre les projectiles ennemis, 1915
Récolement des objets mobiliers classés, détruits, endommagés ou enlevés par l’ennemi, 1920
Le poste de secours de Domjevin
Léon Husson, Cantonnement de Vaudes (Aube), juin 1917, Route de Suippe à Souain, 1917
L. de Mussy, « La récompense des sillons », Le Journal des sinistrés, 27 avril 1919
Léopold Poiré, Peuplier haché par un obus, 1915