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La guerre accélère les mutations sociales de la Belle Époque. C’est le cas dans les campagnes où la reconstruction agricole et la mécanisation encouragent l’exode rural des plus pauvres.

Ce transfert de population profite aux villes et surtout aux régions minières et sidérurgiques, fortement demandeuses de main-d’œuvre, notamment immigrée : les années 1920 sont marquées par l’arrivée de travailleurs italiens, polonais ou plus largement d’Europe de l’Est ; l’immigration maghrébine commence dans les années 1930.

Les familles déstructurées et les mobilités du travail liées à la reconversion de l’économie de guerre amènent de nouvelles tensions sociales : revendication féministe du droit de vote, forte demande de protection sociale des syndicats ouvriers, des fonctionnaires et de tous les salariés à revenus fixes laminés par l’inflation.

Parallèlement, le conservatisme catholique et bourgeois garde son influence dans le département en dépit de la baisse du niveau de vie des notables (fin de la domesticité, crise des emprunts russes).

Seul le grand patronat industriel renforce sa position sociale, bien assise dans le Pays Haut jusque dans les années 1930.

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Des temps nouveaux
Une nouvelle société
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« Pour le deuil », La Revue de Madame, février 1924
Cæcilia Vellini, « Le rôle de la femme dans le monde actuel », L’Indépendant de Lorraine, 28 mars 1924
Mauricius, Les Profiteurs de la guerre, 1917
Circulaire chiffrée du ministère de l’Intérieur au sujet d’un risque de grève générale des chemins de fer, 25 février 1919