Léopold Poiré, La fontaine d’Amphitrite et le palais ducal de Nancy protégés contre les projectiles ennemis, 1915 .
À Nancy, les premières mesures de protection des monuments historiques remontent à septembre 1915 ; à partir de 1917, du personnel militaire, qui travaille le plus souvent sous les obus, effectue une sélection systématique des œuvres à protéger. Des peintres et architectes mobilisés sont choisis comme officiers, chargés de définir les procédés techniques pour la dépose des vitraux, l’enroulage des toiles, le dégagement des sculptures, l’édification de coffrages.
Les pièces recueillies, inventoriées et photographiées, sont évacuées par camions militaires. Les collections du musée des Beaux-Arts de Nancy sont déposées à Troyes, les œuvres les plus précieuses du Musée lorrain, de la cour d’appel et de l’évêché, ou encore les vitraux de Saint-Nicolas de Port et de Saint-Gengoult de Toul, au Bois-Chenu dans les Vosges.
Arch. dép. Meurthe-et-Moselle, 24 Fi 1