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Le souvenir du sacrifice consenti pendant la guerre est vivace. Jalousement gardé par les associations d’anciens combattants qui représentent au sortir de la guerre près de 90 % des hommes de 20 à 50 ans, il est aussi porté par les familles et associations de sinistrés qui perpétuent la mémoire des victimes civiles.

Les monuments aux morts sont érigés dans la plupart des communes entre les deux guerres. Monuments civiques autant que funéraires, ils glorifient non la victoire mais le souvenir de ceux qui sont morts pour préserver l’indépendance de la Nation, et reçoivent la liste interminable de leurs noms ; éléments incontournables du paysage communal, ils deviennent les lieux de rassemblement pour les cérémonies de commémoration et d’unité nationale.

Le 11 Novembre devient fête nationale en 1922 : anniversaire rassembleur au-delà des clivages politiques, il est unanimement respecté, même par ceux qui par conviction boudent le 14 Juillet.

Les nombreux cimetières militaires que compte le département, aménagés pour rassembler les sépultures, souvent improvisées, des soldats morts au front, sont encore fréquentés, longtemps après la fin des combats, par des familles venues visiter leurs parents qu’ils n’ont pu rapatrier.

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Mémoire
La force du souvenir
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Léon Husson, XXe anniversaire de l’Armistice, couverture du programme des cérémonies de Nancy, 1938
Le Pays de France, octobre 1919
Décoration de la Légion d’Honneur de Badonviller, le 29 septembre 1919
Paul Charbonnier, Projet de monument aux instituteurs morts pour la France, 4 avril 1921
Circulaire du ministre de l’Intérieur au préfet de Meurthe-et-Moselle relative aux visites sur les anciens champs de bataille, 5 janvier 1920
Publicité pour les guides Michelin des champs de bataille, La Petite Illustration, 12 avril 1919