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Punition

La punition reste jusqu’au XIXe siècle un monopole familial sous l’autorité du père ; la puissance publique y supplée toutefois en cas de faillite paternelle ou lorsque l’errance enfantine est perçue comme un danger social. Dans les deux cas, l’enfant subit l’enfermement, dit «  correction paternelle » pour l’un, «  clôture » pour l’autre. Des institutions se mettent en place telles que les hôpitaux créés dans un but d’assistance autant que d’enfermement (XVIe siècle), puis des lieux répressifs d’éducation par le travail et la morale religieuse (XVIIIe siècle), jusqu’aux maisons de correction ou colonies pénitentiaires agricoles pour délinquants (à partir de 1830).

Au XIXe siècle, l’intérêt de la société pour l’enfance et l’aversion croissante des châtiments corporels aboutissent à une définition par l’État de la sanction éducative transmise par l’école ainsi qu’à un droit de regard légal sur la correction paternelle (loi de 1889).

La question de la punition témoigne au XXe siècle de nouveaux équilibres entre l’interventionnisme d’État, le partage de l’autorité parentale entre le père et la mère (1970) et la définition de droits de l’enfant opposables.

Un être social
Fiches pédagogiques 
Site des archives départementales de Meurthe-et-Moselle | Brochure "Enfance"
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Plan de l’ancien collège, du magasin de la réclusion et du bâtiment national des capucins de Nancy, 8 thermidor an V.
« Précoce vagabond », L’Est républicain, 19 mars 1901.

Lettre du président de l’association lorraine pour la Sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence au commissaire de la République, 3 octobre 1944.

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