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Religion

Naître et entrer dans l’Église sont une même chose à partir de la réforme grégorienne du XIe siècle. Par le baptême, l’Église efface le péché originel et ouvre à l’enfant la voie du salut éternel. Reste au jeune fidèle à réaffirmer son appartenance à la communauté chrétienne par la fréquentation des sacrements. La première communion et la confirmation sont des étapes qui marquent la fin de l’enfance ; elles sont dûment célébrées. Par la catéchèse, l’Église inculque à l’enfant la doctrine, les symboles et les symboles de la foi.

Au XVIe siècle, la Réforme remet en cause le monopole catholique. Les confessions réformées ne reconnaissent que les deux sacrements du baptême et de la cène ou eucharistie, accessible dès la fin de l’enfance, et insistent sur l’autorité de la seule Bible (la Parole) dont elles encouragent l’étude dès le plus jeune âge.

Au cours du XIXe siècle et surtout au XXe siècle, la déchristianisation desserre l’emprise religieuse sur les enfants. Les Églises proposent alors de nouvelles formes d’encadrement comme les organisations de vacances, le scoutisme (1908), ou encore, dans l’Église catholique, le culte des saints (Jeanne d’Arc, par exemple).

Un être social
Fiches pédagogiques  
Site des archives départementales de Meurthe-et-Moselle | Brochure "Enfance"
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Rapport du sous-préfet de Toul sur les juifs de l’arrondissement, 21 mai 1806.
Réclame pour une croix huguenote, Le Lien, août-septembre 1924.
Photographie de deux communiantes, années 1920.
Notre-Dame-de-Sion. − Colonie de vacances catholique, début XXe siècle.