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Reconnaissance

Au XIe siècle, le sacrement de mariage est précisément défini ; la famille devient le cadre normal de la naissance. Cette conception est reprise par les lois révolutionnaires de l’état civil, en 1792 : sont réputés légitimes tous les enfants naissant d’une union conclue devant l’officier d’état civil. Les naissances hors mariage restent exceptionnelles jusqu’au milieu du XXe siècle.

La reconnaissance sociale du nouveau-né est longtemps marquée par son baptême, dûment consigné par le curé sur le registre paroissial ; il lui donne une identité marquée par un prénom et la parenté spirituelle de ses parrain et marraine. L’état civil révolutionnaire s’attache non au baptême, mais à la naissance elle-même, enregistrée avec la même solennité.

Lorsque l'enfant paraît
Fiches pédagogiques 
Site des archives départementales de Meurthe-et-Moselle | Brochure "Enfance"
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Mandement d’actions de grâces de l’évêque de Nancy à l’occasion de la naissance du roi de Rome, 2 mai 1811.
Fonts baptismaux de l’église de Bouxières-sous-Froidmont, début XXe siècle.
Ensemble de faire-part de naissance, 1895-1923.
Extrait de naissance de Marguerite Laure Gouvy, 23 juin 1846.