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Mythe

L’affirmation de sentiments à l’égard des plus jeunes et la Révolution industrielle se conjuguent au XIXe siècle pour idéaliser l’enfant. La réclame puis la publicité mettent son image au service de la consommation de masse, avant qu’il n’en devienne un acteur déterminant au siècle suivant.

Au même moment la société voit en lui l’essence de toute valeur humaine, ce qui conduit à la célébration de la figure de l’enfance par les arts, la littérature, la religion et la politique : parmi d’autres, les milieux catholiques et natalistes sacralisent l’enfant afin de contrer les comportements malthusiens.

La propagande d’État n’est pas en reste. Elle abuse de l’image de la jeunesse pour exacerber le patriotisme guerrier et y projeter, en temps de guerre, l’enjeu de la survie de la nation. L’enfant est alors érigé en contre-modèle de la décadence au bénéfice d’une société régénérée.

De nos jours, cette sacralisation se poursuit autour de l’« enfant-roi ».

Qu'est-ce qu'un enfant ?
Fiches pédagogiques  
Site des archives départementales de Meurthe-et-Moselle | Brochure "Enfance"
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Enfance de Jeanne d’Arc, Paris : Croissant , début XXe siècle.
Auguste Leroux, 3e emprunt de la défense nationale : souscrivez !, Paris, [1917].
Theo Mateijko, Populations abandonnées, faites confiance au soldat allemand !, 1940.
L’école, marraine du combattant : moi aussi, avec ma classe, j’ai adopté un soldat, [années 1930].
Graine de poilu , Paris : I. Lapina, 1914-1915.