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Sentiment

Jusqu’à la fin du XVIe siècle, le monde de l’enfance est méconnu. L’enfant n’est pas accepté comme tel : les parents connaissent mal l’âge de leurs enfants, les habillent très tôt comme des adultes et ne semblent guère émus quand ils meurent. Sitôt sevrés, ils entrent dans le monde des adultes.

Au XVIIe siècle la noblesse et la bourgeoisie connaissent une profonde mutation, marquée par un vocabulaire plus précis, une meilleure définition de la durée de l’enfance et un intérêt accru des pères. Deux facteurs expliquent cette évolution : la découverte amusée du babillage et des mimiques des tout-petits ; l’idée diffusée par les Églises que l’enfant, fragile et innocente créature de Dieu, doit être protégé et formé par ses parents qui ont des devoirs moraux envers lui. La famille, plus resserrée, s’organise dès lors autour des enfants et devient le cadre de leur première éducation.

Il faut toutefois attendre la fin du XIXe siècle voire, par endroit, le début du XXe siècle pour que cette sensibilité se diffuse à l’ensemble de la société, tant l’intérêt économique de l’enfant prime dans les milieux populaires, à la ville comme à la campagne.

Qu'est-ce qu'un enfant ?
Fiches pédagogiques 
Site des archives départementales de Meurthe-et-Moselle | Brochure "Enfance"
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Lettrine de la charte de confrérie Saint-Nicolas-des-Clercs de Toul, 29 janvier 1357.
« Rendu à Dieu qui nous l avait donné », gravure, fin XIXe siècle.
Carte postale de Marthe Duvernoy à son père, 6 juin 1901.
Photographie de famille, fin XIXe-début XXe siècle.
Jacques Callot, Le miracle de saint Mansuy, 1621.

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