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Sur les 87 315 immeubles existants en 1910 dans le département, 11 802 sont totalement détruits et 29 630 partiellement. Le chiffre total des indemnités accordées par les commissions d’évaluation ou les tribunaux de dommages de guerre donne la mesure des patrimoines à reconstituer : 4,66 milliards de francs (contre 3,92 milliards en Meuse et 584 millions pour les Vosges).

Après la reconstruction, prioritaire, des habitations et de l’outil productif, celle des édifices publics (mairies, écoles, églises) est envisagée à partir de la fin de 1920. Le système des coopératives de reconstruction s’étend aux bâtiments publics : sont ainsi créées la Société coopérative de reconstruction des églises du diocèse de Nancy et la Coopérative de reconstruction des écoles publiques et mairies de Meurthe-et-Moselle.

La reconstruction des édifices publics est soumise à un organe spécial, regroupant le conseil départemental des bâtiments civils et le conseil départemental d’hygiène, qui examine le projet proposé et transmet son avis aux services d’évaluation ; elle s’avère ainsi mieux contrôlée que la reconstruction du bâti agricole.

Grâce à l’initiative et à l’activité de l’architecte départemental de la reconstruction, la procédure est particulièrement rapide en Meurthe-et-Moselle.

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Reconstruire
Le patrimoine bâti
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Alexandre Mienville, Hôtel de ville de Nomeny, 12 décembre 1922
Jules Criqui, Élévation de la façade de la mairie-école de Lesmesnils
Émile André, Commune de Flirey : projet de reconstruction de l’église et du presbytère
M. Bois, « Maison de boulanger en Meurthe-et-Moselle »
« Projet de bâtiment type », La reconstruction lorraine