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Dans bien des secteurs du département, la guerre a marqué le paysage d’une empreinte indélébile. Regniéville et Remenauville, communes du canton de Thiaucourt, sont rayées de la carte. Dans le même canton, Flirey est reconstruite, mais à l’ouest de son site primitif.

La reconstruction est l’occasion d’améliorer l’urbanisme. La loi du 14 mars 1919 impose aux municipalités des agglomérations totalement ou partiellement détruites d’établir, dans le délai de trois mois, le plan général d’alignement et de nivellement des parties à reconstruire, accompagné de l’étude sommaire d’un projet d’aménagement, d’embellissement et d’extension de la commune. Ce plan doit tenir compte des servitudes d’hygiène, d’esthétique et d’organisation rationnelle de l’espace ; tant qu’il n’est pas approuvé, aucune construction, sauf d’abris provisoires, ne peut être réalisée sans autorisation du préfet.

Les villes de plus de 10 000 habitants, sinistrées ou non, sont assujetties aux mêmes contraintes, dans un délai de trois ans.

Les plans des villages reconstruits sont remaniés : les résultats sont inégaux, mais tendent le plus souvent à une meilleure disposition des maisons ; plus « hygiéniques », elles sont désormais pourvues d’eau et d’électricité.

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Tableau d’assemblage du plan cadastral parcellaire de Regniéville, 1826
Lucien Lafarge, « Ville de Toul : plan actuel et plan d’extension (1915)
« La reconstruction de Longwy », Le Journal des sinistrés, 17 juillet 1919
Émile André, Commune de Lironville : plan du village, état ancien, décembre 1919
Émile André, Commune de Flirey : implantation du nouveau village, novembre 1920