Tableau d’assemblage du plan cadastral parcellaire de Regniéville, 1826.

Regniéville .

Dans certains secteurs d’une zone de 10 à 30 km le long de la ligne de front, le prix de la remise en état du sol s’avère largement supérieur à sa valeur. C’est le cas de 19 000 ha en Meuse, 1 300 en Meurthe-et-Moselle et 15 ha dans les Vosges. L’État se propose de racheter ces terres classées en « zone rouge » par les services de la Reconstruction. Une partie est revendue par les Domaines, une autre est confiée à l’Office national des Forêts pour être reboisée.
Implantés en « zone rouge », les villages de Regniéville et Remenauville ne peuvent être reconstruits ni même déplacés à proximité, tant les risques d’explosion et de pollution sont importants. Il est mis fin à leur existence administrative : en 1942 Thiaucourt prend le nom de Thiaucourt-Regniéville, Limey devient Limey-Remenauville.

Arch. dép. Meurthe-et-Moselle, 3 P 97

Tableau d’assemblage du plan cadastral parcellaire de Thiaucourt-Regniéville, 1961.

Regniéville .

Dans certains secteurs d’une zone de 10 à 30 km le long de la ligne de front, le prix de la remise en état du sol s’avère largement supérieur à sa valeur. C’est le cas de 19 000 ha en Meuse, 1 300 en Meurthe-et-Moselle et 15 ha dans les Vosges. L’État se propose de racheter ces terres classées en « zone rouge » par les services de la Reconstruction. Une partie est revendue par les Domaines, une autre est confiée à l’Office national des Forêts pour être reboisée.
Implantés en « zone rouge », les villages de Regniéville et Remenauville ne peuvent être reconstruits ni même déplacés à proximité, tant les risques d’explosion et de pollution sont importants. Il est mis fin à leur existence administrative : en 1942 Thiaucourt prend le nom de Thiaucourt-Regniéville, Limey devient Limey-Remenauville.

Arch. dép. Meurthe-et-Moselle, 1368 W 89