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C’est à Louis Marin, député de Meurthe-et-Moselle, département parmi les premiers sinistrés, que revient l’idée d’une loi confiant à l’État la charge de réparer les dommages de guerre.

Si le principe des réparations intégrales est admis dès la loi de finances du 26 décembre 1914, ce n’est qu’en 1919, après la libération des territoires, que se met en place l’administration chargée de régler ces dommages.

La reconstruction des bâtiments se fait dans le département grâce à l’action de coopératives encouragées par les pouvoirs publics. En 1922, 205 sont recensées représentant 80 % des communes sinistrées. 92 % des immeubles reconstruits dans les villages ruraux le sont par ces organismes.

Pour parer aux difficultés gouvernementales à financer l’effort de reconstruction, les coopératives du département sont parmi les premières à faire appel à l’emprunt.

En 1922, pour accélérer encore la reconstruction, le conseil général de Meurthe-et-Moselle décide un emprunt de 90 millions de francs réservé aux sinistrés bénéficiaires d’indemnités ; il sera suivi en 1926 par un second emprunt de 60 millions.

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Reconstruire
Réparations et dommages de guerre

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Lette accompagnant le dossier de déclaration de dommages de guerre des Chemins de fer de Lunéville à Blâmont, 24 juin 1919
Localisation des coopératives de reconstruction, Les Coopératives de reconstruction du département de Meurthe-et-Moselle, 1922
Sommes gérées par les coopératives de 1919 à 1921, Les Coopératives de reconstruction du département de Meurthe-et-Moselle, 1922
Emprunt national

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