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Après l’Armistice, il importe que la reconstruction du département commence immédiatement : les autorités craignent que les évacués ne se fixent définitivement là où ils se sont réfugiés.

Priorité est donc donnée à la remise en état des infrastructures. Des secours sont rapidement mis en œuvre pour reconstituer les habitations : création d’abris provisoires, réparation des immeubles partiellement détruits, réalisation de travaux d’hygiène (remise en état des puits, vidanges des fosses d’aisance, curage et faucardement des ruisseaux).

La Meurthe-et-Moselle a l’expérience de la construction rapide de logements destinés aux travailleurs de l’industrie et à leurs familles : la reconstruction, qui mobilise toute la société, y est des plus efficaces ; son mode de fonctionnement innovant est imité ailleurs dans le pays.

L’État institue un régime d’avances qui s’applique à toutes les catégories de dommages de guerre : mobilier familial ou professionnel, fonds de roulement aux agriculteurs, aux commerçants, aux artisans, aux communes et surtout aux coopératives de reconstruction. Pour hâter encore la reconstruction, un système d’adoption des communes sinistrées est instauré : Rodez adopte Audun-le-Roman ; Vannes, Nomeny ; un comité du Mans, Badonviller…

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Reconstruire
L’urgence

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« Notice de M. l’ingénieur en chef du département sur les différents types d’abris provisoires démontables édifiés dans le département»
Poste de secours installé dans un abri en bois à Essey-et-Maizerais
Bulletin départemental de la reconstitution, 1919
Dieulouard, pont de Scarpone ­ Prisonniers allemands au travail
Rapport au préfet du maire de Phlin sur la situation de sa commune, 22 novembre 1918
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