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Pendant la guerre, une large partie de la Meurthe-et-Moselle a été occupée par l’ennemi : les structures administratives françaises n’y ont pas subsisté.

Souvent consécutif au départ de la population, le phénomène a revêtu un tour systématique dans l’arrondissement de Briey qui devait, en cas de victoire allemande, être rattaché à l’Empire : un Kreisdirektor (équivalent d’un sous-préfet) y avait été nommé, le droit allemand commençait à s’appliquer, tout comme la germanisation de l’enseignement.

Condition essentielle à la reconstruction, le retour à la normalité administrative des régions libérées est au centre des préoccupations des autorités françaises dès avant l’Armistice. La préfecture anticipe la reconquête : elle dresse ainsi des listes de soldats à démobiliser ou de réfugiés à faire rentrer en priorité afin d’assurer la reprise de la « vie administrative ».

À la libération, les maires, restés en place ou rappelés, jouent un rôle essentiel. Chargés par le préfet d’inspecter leurs communes détruites ou désertées, ils organisent le retour des fonctionnaires (instituteurs, secrétaires de mairie, cantonniers, gardes champêtres) et des « notables » indispensables à la réinstallation des habitants.

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Reconstruire
La reconstitution administrative
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Longwy, 14 novembre 1918. ­ Le départ des Boches, 1918
« Une juste protestation », Le Journal des sinistrés, 15 juin 1919
État des communes dans lesquelles la vie municipale n’a pas été reconstituée
Rapports au préfet du maire d’Arracourt sur l’état de sa commune
Rapport d’inspection des archives de la commune d’Autrepierre, 4 juillet 1919