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Protection sanitaire

À partir du début du XIXe siècle, la vaccination antivariolique limite la mortalité des 3-6 ans. Le recours au vaccin, rendu obligatoire par la loi, s’étend progressivement à la tuberculose puis, au XXe siècle, à la diphtérie, au tétanos, à la poliomyélite, à la coqueluche, etc.

En 1866 apparaît la « puériculture », selon le terme du docteur Caron, ou art d’élever les petits enfants. Reposant sur la collaboration du médecin et de la mère, destinataire d’un enseignement ménager intégrant règles d’hygiène et diététique, elle contribue à l’amélioration sensible, au cours du XXe siècle, des conditions sanitaires de l’enfance que viennent seconder l’amélioration du confort des logements et la commercialisation des antibiotiques (1943). L’émergence de la figure du pédiatre, médecin de l’enfant de moins de 18 ans, instaure un rapport direct avec les parents.

La protection maternelle et infantile (PMI) joue un rôle déterminant à partir de 1945 : elle aborde la question sous les angles sanitaire et social, en conjuguant l’action de médecins, de puéricultrices, d’assistantes sociales et de psychologues dans les années 1970. Structurée au niveau départemental en 1962 au sein des directions départementales des Affaires sanitaires et sociales (DDASS), la PMI est de la compétence des conseils généraux depuis 1983.

Un être à protéger
Fiches pédagogiques  
Site des archives départementales de Meurthe-et-Moselle | Brochure "Enfance"
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Maison maternelle de Blâmont, années 1930.
Saint Nicolas , tirage contemporain d’un bois du XVIIIe siècle.
Courbes de croissance, 1941.
Vaccination antivariolique, E.-L. Bouvier et L. Letrait, Lectures-leçons d’économie domestique (…), Paris : Fernand Nathan, 1900, p. 307.