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Durant le conflit, l’activité agricole a été totalement ou partiellement arrêtée dans près de 400 communes. L’espace agricole comme l’espace bâti a été touché ; la friche s’est développée, y compris dans des secteurs éloignés du théâtre des opérations. Des 35 674 agriculteurs recensés en 1911, il n’en reste plus que 13 883 en 1919. La production a baissé, selon les cas, de 55 à 75 %.

Avec la loi sur les dommages de guerre, l’État prend en charge les frais de déblaiement et de reconstruction des bâtiments d’exploitation, les premières façons culturales, les fumures spéciales et le cheptel, mort ou vif ; un système d’avances est instauré. Cependant, seulement 45 % des indemnités agricoles sont réglées à la fin 1922.

Les services départementaux du ministère des Régions libérées fournissent aux agriculteurs l’aide et les moyens nécessaires à la remise en culture ; à côté de l’Office agricole départemental, créé en 1919, se constituent des syndicats de culture mécanique (16 en 1919) qui mettent en commun appareils de récolte, batteuses, tracteurs, etc.

La modernisation et la rationalisation sont encouragées. La remise des terres en état de produire progresse sans que soit retrouvé le niveau de production du début du siècle.

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Lettre du sous-préfet de Lunéville au préfet de Meurthe-et-Moselle proposant de démarrer au plus tôt les travaux de déblaiement, 20 décembre 1918
« Pour la reconstitution du sol », Le Journal des sinistrés, 9 avril 1919
Publicité pour le tracteur Tourand-Latil, Le Bon cultivateur de l’Est, 19 avril 1921
Répartition par canton des terres incultes en 1919 par rapport à 1913