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La réparation des voies de communication conditionne la reprise du trafic commercial et de l’économie. L’année 1919 est marquée par la crise des transports : la situation est aussi critique qu’aux pires moments de la guerre.

Dans le département, plus de 4 300 km de routes et 55 ouvrages d’art de plus de 3 m sont à refaire. La reprise d’un trafic ferroviaire normal bute sur l’absence de coordination des réseaux ferrés de l’Est et d’Alsace-Lorraine et d’unification de leurs tarifs, la nécessité de reconstituer le matériel, le difficile logement d’une main-d’œuvre nombreuse et l’insuffisance des transports sur route. L’application de la journée de 8 heures est aussi invoquée par les compagnies de chemin de fer pour justifier la lenteur de la reconstitution.

L’absence totale de liaisons par le réseau fluvial (il faut renflouer les bateaux coulés, reconstruire les ouvrages d’art et les digues) entrave gravement l’approvisionnement de l’Est de la France ; la réfection du canal de la Marne au Rhin, stratégique pour acheminer le charbon de la Sarre et de la Ruhr, s’accompagne d’un aménagement des voies sur berge pour remplacer les chevaux de halage par des tracteurs à essence ou des remorqueurs. Le canal de l’Est, lui, n’est rendu à la navigation qu’en août 1919.

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Transports et voies de communication
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Les Allemands font sauter le pont sur la Meurthe avant de quitter Lunéville, 1918
Le pont sur la Moselle à Pont-à-Mousson, 1915
Note adressée aux préfets par la direction des Chemins de fer du ministère des Travaux publics et des Transports, 10 mars 1919
« Transports », L’Est républicain, 15 décembre 1918