« Transports », L’Est républicain, 15 décembre 1918.

En décembre 1918, les retards sur la ligne de Paris vont jusqu’à sept heures : l’état du réseau impose des arrêts à chaque sémaphore afin de s’assurer que la voie est libre ; des ruptures de charge avec des haltes sans fin sur les quais des gares ; la circulation sur les voies est réservée en priorité aux trafics de ravitaillement en vivres et matériel des troupes qui occupent la rive gauche du Rhin. Au printemps 1919, en raison des ponts détruits sur la Meuse, il faut toujours passer par Nancy pour gagner Paris depuis Longwy ou Briey ; le trajet de Nancy à Longuyon par Conflans dure un peu plus de cinq heures, celui de Nancy à Paris environ six heures… quand les horaires sont respectés. Au 1er juillet 1919, il reste encore à réparer 10 % des destructions de 1918 sur le réseau de l’Est.

Arch. dép. Meurthe-et-Moselle, JOUR 19

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