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L’après-guerre est marquée en Meurthe-et-Moselle par l’hégémonie de la droite nationale, à forte composante religieuse. Celle-ci se manifeste face aux projets de laïcisation du gouvernement Herriot en 1924 : les unions catholiques locales s’affilient à la Fédération nationale catholique du « sauveur de Nancy », le général de Castelnau.

Par ailleurs, les anciens combattants, unis dans la puissante Association des mutilés et combattants (A.M.C.), pèsent d’un grand poids moral. Les « princes lorrains », acteurs majeurs de la politique nationale, réclament fermeté vis-à-vis de l’Allemagne et orthodoxie budgétaire. Les équipes en place en 1914 dominent le jeu politique, sur fond de subtile rivalité entre Albert Lebrun et Louis Marin.

La gauche est minoritaire. Le climat social et l’écho de la Révolution russe expliquent une certaine flambée de l’extrême gauche après l’Armistice, qui retombe vite. La S.F.I.O. double son score aux élections de 1919 (14 % des suffrages). Le ralliement massif de la fédération de Meurthe-et-Moselle à la IIIe Internationale, au Congrès de Tours en 1920, affaiblit les socialistes qui ne tiennent plus que quelques mairies.

Le syndicalisme local présente un visage original : le refus de la scission conduit à une participation des communistes au bureau de la C.G.T. aux côtés des socialistes.

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L. d’Hampol, M. Lebrun, député de Meurthe-et-Moselle, ministre des Régions libérées, 1918
Louis Marin
Affiche électorale de la liste d’entente républicaine et d’union nationale aux élections législatives du 16 novembre 1919
Affiche antifasciste placardée à Jarny
La scie rouge