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De nombreuses familles de Meurthe-et-Moselle sortent de la guerre intimement meurtries.

Les veuves, dont la silhouette noire est omniprésente, jouissent d’un prestige considérable : certains réclament ainsi que les épouses puissent exercer le droit de vote de leurs maris « morts pour la France ».

La Meurthe-et-Moselle compte, au 1er octobre 1923, 8 374 pupilles de la Nation (20e rang national, pour un total de 693 967). La loi du 27 juillet 1917 organise la protection de ces enfants privés par le conflit de leur père, mère ou soutien, ou que leur entourage, suite à la guerre, ne peut plus assumer. Adoptés par la France – sans que les droits des parents survivants à diriger l’éducation de leur enfant soient annulés –, ils bénéficient d’un appui moral et matériel (frais de maladie et bourses d’études, notamment) jusqu’à leur majorité.

Les mutilés et « gueules cassées », vivants témoignages de l’horreur des combats, se voient attribuer des pensions par l’État et jouissent d’une aide médicale.

Les anciens combattants et veuves de guerre, regroupés en Meurthe-et-Moselle au sein de puissantes associations, veillent à la défense de leurs droits.

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Survivre
Veuves, orphelins et mutilés
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Georges Redon, Pour que vos enfants ne connaissent plus les horreurs de la guerre, souscrivez à l’emprunt national , 1917
Tous les anciens combattants n’ont pas la croix de guerre , janvier 1920
Tableau des objets recueillis sur les corps de militaires qui n’ont pu être identifiés jusqu’à ce jour
Publicité pour les prothèses Fress, Ancien combattant, 20 octobre 1922