Les difficultés de reprise de la sidérurgie.

En décembre 1918, seuls 4 hauts-fourneaux, tous situés dans le bassin de Nancy, sur les 87 que comptait le département début 1914 sont en état de marche.

La reprise de la production bute sur deux obstacles : le déficit de coke et de charbon, qu’il faut faire venir de la Sarre et de la Ruhr alors même que les réseaux ferré et fluvial sont à reconstituer, et une augmentation de la consommation qui ne peut pas suivre celle de la production. En 1921, les trois quarts de la capacité de production de 1913 sont reconstitués, mais il y a plus de hauts-fourneaux à l’arrêt que de hauts-fourneaux mis en feu.

Graphique établi d’après Exposition de la reconstitution en Meurthe-et-Moselle (5-20 mars 1922) : [catalogue de l’exposition], 1922.

Arch. dép. Meurthe-et-Moselle, 8° K II 382

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