Ferdinand Genay, portrait paru dans la notice nécrologique de L’Architecture, 10 avril 1909.
Petit-fils de Léon Grillot (1794-1861), fils de Victor Genay (1811-1869), neveu de Ferdinand Corrard des Essarts (1822-1901) et de Camille Maillot (né en 1825), tous architectes, Ferdinand Genay (1846-1909) est le dernier représentant d’une dynastie qui a marqué l’architecture nancéienne tout au long du XIXe siècle. Passé par l’École des beaux-arts et l’atelier Laisné, il vient de reprendre l’agence de son père décédé quand survient la guerre. Engagé volontaire dans la garde nationale, sa conduite lors du siège de Toul lui vaut la médaille militaire. Libéré en mars 1871, il va devenir un architecte prisé par la bonne société nancéienne. La rapide édification de son immeuble personnel de la rue du Baron-Louis en 1872 démontre une implantation déjà solide. Les nombreuses commandes d’hôtels particuliers, tels ceux de la rue Lepois comme la maison Maillard (1878), vont lui assurer un succès constant durant deux décennies. Membre de la Société centrale des architectes (1887), fondateur et premier président de la Société des architectes de l’Est (1888), il incarne à Nancy durant 30 ans l’enseignement des beaux-arts par la composition ouvragée de ses façades.
Collection privée